Un bassin hydrographique est la surface topographique drainée par un cours d'eau et ses affluents de telle façon que tout écoulement prenant naissance à l'intérieur de cette surface suive son trajet jusqu'à l'exutoire.
Le code des eaux précise dans son article 127 que « Le cadastre hydraulique est constitué par l'inventaire des données de base relatives aux ressources en eau, à leur utilisation et aux installations hydrauliques existantes ».
Le plus long Oued d'Algérie est l'Oued Cheliff.
Sa longueur est de 700 Km. Il prend sa source dans le Djebel Amour près d'Aflou et il se jette dans la mer Méditerranée près de Mostaganem.
Le Zahrez est le nom toponymique du bassin qui englobe deux chotts, c'est-à-dire des dépressions fermées des régions arides où stagne une eau salée appelée Sebkha.
Le bassin Zahrez est situé au pied sud de l'Atlas Saharien. Le chott Zahrez Chergui se trouve au nord de M'sila et le chott Zahrez Gharbi au sud de Djelfa
Après des expériences pittoresques et souvent décevantes des petits barrages, le premier grand barrage construit en Algérie fut celui d'Oum Drou dans la wilaya du Cheliff. Si le site fut choisi dès 1846, l'ouvrage ne fut commencé qu'en juin 1868 et terminé le 18 février 1871.
Une foggara est un système d'irrigation traditionnel. La wilaya d'Adrar, située sur le continental intercalaire, dispose d'un système d'irrigation original datant de plusieurs siècles : les foggaras. Ce système d'irrigation traditionnel existe aussi dans d'autres wilayas du Sud de l'Algérie.
L'eau des foggaras sert à irriguer les oasis où la culture dominante est celle des palmiers-dattiers à l'ombre desquels sont pratiquées toutes sortes de cultures maraîchères sous forme de jardins potagers dont les produits sont destinés à la consommation locale. Les foggaras sont constituées de longues galeries creusées dans les grès du continental intercalaire et dont la longueur peut aller jusqu'à douze kilomètres. La galerie dont la profondeur peut dépasser une
dizaine de mètres est composée de deux parties. Celle où l'eau est captée "blad ejbid" et celle où l'eau est distribuée "blad t'Iaq". L'eau est répartie a l'entrée de l'oasis au niveau de la "kasria" (littéralement "peigne à eau") qui permet d'allouer à chaque parcelle une quantité d'eau qui est en fonction des efforts ou des investissements fournis lors du curage ou de l'entretien des galeries des foggaras. Le partage est effectué par un connaisseur qui utilise un calibre spécial appelé "kiel enhass" et qui consiste en une plaque métallique percée de trous de différents diamètres, en fonction du débit à libérer. Toutes les données sont conservées dans un registre appelé "z'mam el-foggara". Chaque foggara a le sien, conservé parfois depuis des siècles. Il existe 909 foggaras à Adrar, dont 720 sont productives.
La
longueur totale du réseau des foggaras est estimée à 1 417 kilomètres de galeries mobilisant au total 3,58 mètres cubes par seconde (m3/s). Les foggaras sont considérées comme patrimoine national, eu égard à leur originalité et leur importance du point de vue écologique. C'est grâce aux foggaras que les régions du Touat, de Gourara et de Tidikelt ont pu se maintenir et développer ainsi une véritable culture oasienne.